26 genes – ADA, AK2, CD247, CD3D, CD3E, CD3G, CIITA, CORO1A, DCLRE1C, DOCK2, FOXN1, IL2RG, IL7R, JAK3, LAT, LCK, LIG4, PRKDC, PTPRC, RAC2, RAG1, RAG2, RFX5, RFXANK, RFXAP, ZAP70

Comprend également : ADA-SCID and other types of SCID or SCID-like; IL2RG-SCID (X-linked SCID), LIG4 syndrome; etc

OMIM#102700 https://omim.org/entry/102700

OMIM#267500 https://omim.org/entry/267500

OMIM#610163 https://omim.org/entry/610163

OMIM#615617 https://omim.org/entry/615617

OMIM#615615 https://omim.org/entry/615615

OMIM#615607 https://omim.org/entry/615607

OMIM#209920 https://omim.org/entry/209920

OMIM#615401 https://omim.org/entry/615401

OMIM#602450 https://omim.org/entry/602450

OMIM#616433 https://omim.org/entry/616433

OMIM#618806 https://omim.org/entry/618806

OMIM#300400 https://omim.org/entry/300400

OMIM#608971 https://omim.org/entry/608971

OMIM#600802 https://omim.org/entry/600802

OMIM#617514 https://omim.org/entry/617514

OMIM#615758 https://omim.org/entry/615758

OMIM#606593 https://omim.org/entry/606593

OMIM#615966 https://omim.org/entry/615966

OMIM#608971 https://omim.org/entry/608971

OMIM#618986 https://omim.org/entry/618986

OMIM#601457 https://omim.org/entry/601457

OMIM#269840 https://omim.org/entry/269840

1. La maladie

Severe combined immunodeficiency (SCID) comprises a group of rare monogenic primary immunodeficiency disorders characterized by a lack of functional peripheral T lymphocytes resulting in early-onset severe respiratory infections and failure to thrive. They are classified according to immunological phenotype into SCID with absence of T cells but presence of B cells (T-B+ SCID) or SCID with absence of both (T-B- SCID) (see these terms). Both of these groups include several forms, with or without natural killer (NK) cells.

Overall incidence is estimated at about 1/50,000 live births, with regional differences and higher incidences among populations with a higher consanguinity rate. The disease affects more males because of the X-linked variant (SCID T-B+ due to gamma chain deficiency; see this term) that represents about 30% of SCID cases in Western countries.

2. Les symptômes

Le SCID se manifeste généralement au cours des premiers mois de vie par un retard de croissance, des infections graves (pneumonie, infections gastro-intestinales, septicémie), un muguet récurrent ou persistant, une diarrhée chronique et/ou des ganglions lymphatiques absents.

Les patients ont une susceptibilité accrue aux infections opportunistes (généralement dans les voies respiratoires et l’intestin) le plus souvent causées par P. jiroveci, certains virus (par exemple, le cytomégalovirus, l’adénovirus) et des champignons. Une alopécie et une éruption cutanée peuvent être présentes selon la forme (par exemple un SCID par déficit de la chaîne gamma ou un SCID par déficit en JAK3 ).

Les patients sont incapables de produire des anticorps spécifiques après une vaccination ou une infection naturelle.

Les patients peuvent également présenter des manifestations immunitaires supplémentaires telles qu’un déficit neurodéveloppemental, une surdité neurosensorielle et des anomalies hépatiques (SCID dû à un déficit en adénosine désaminase (ADA) 😉 incluant une surdité neurosensorielle (dysgénésie réticulaire). D’autres malades peuvent souffrir d’un retard de développement neurologique lié à une microcéphalie  (par exemple, le syndrome LIG4).

Les nourrissons sont généralement asymptomatiques à la naissance et pendant la période néonatale. L’absence de signes ou de symptômes précoces n’exclut pas le diagnostic.

3. Actions à entreprendre si les résultats du dépistage génétique sont positifs

  • Les nourrissons ayant un test génétique positif (ayant 2 mutations ou 2 copies d’une seule mutation dans le SCID autosomique récessif (la plupart des cas); ou les hommes avec 1 mutation dans le SCID lié au chromosome X– gène IL2RG ) ou (ayant 1 copie d’un seul mutation du gène RAC2 du SCID autosomique dominant ) doivent éviter l’allaitement en raison du risque de CMV.
  • Les nourrissons dont le test génétique est positif doivent subir un test de confirmation via les méthodes TREC ou KREC (qui font déjà partie du dépistage néonatal obligatoire dans certains pays, pas encore en Belgique).
  • Le SCID est une affection permanente qui nécessite une prise en charge à vie et un suivi régulier avec un spécialiste en immunologie et une approche multidisciplinaire des soins, y compris la pédiatrie et la génétique.
  • Le traitement repose sur l’utilisation d’une prophylaxie antimicrobienne continue, d’une thérapie de remplacement des immunoglobulines et de mesures d’hygiène strictes.
  • La guérison permanente nécessite une reconstitution immunitaire, le plus souvent réalisée par une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH). Sans traitement, le SCID entraîne généralement une infection grave et la mort chez les enfants à l’âge de 2 ans. Lorsqu’elle est réalisée à partir d’un frère HLA identique et au cours des premiers mois de la vie, la GCSH peut entraîner un taux de survie à long terme supérieur à 90 %.
  • La thérapie génique s’est avérée efficace pour les patients présentant un déficit en ADA (ainsi qu’une thérapie de remplacement enzymatique) et un SCID lié au chromosome X.
  • Un conseil génétique est fortement recommandé pour la planification familiale et l’évaluation des membres de la famille à risque tels que les frères et sœurs, en particulier dans les cas liés au chromosome X.

4. Pour plus d’informations

Orphanet : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/Disease_Search.php?lng=EN&data_id=18303&Disease_Disease_Search_diseaseGroup=scid&Disease_Disease_Search_diseaseType=Pat&Disease(s)/group%20of%20diseases=Severe-combined-immunodeficiency&title=Severe%20combined%20immunodeficiency&search=Disease_Search_Simple

Biblio: